Course folle

Des semaines et des week-ends chargés, j’en ai l’habitude, mais celui-ci battait tous les records ! La course folle a commencé jeudi soir avec l’ouverture du championnat départemental de l’Isère. Comme j’avais suivi la formation d’ouvreur régional en début de saison, il me restait à réaliser mon stage pratique. Rendez-vous donc jeudi vers 17h pour démonter toutes les voies et concevoir les voies de finale. Le travail s’est terminé vers 1h du mat pour moi pour reprendre vendredi toute la journée.
En même temps, dans mon petit appart, mes 2 sacs pour partir dans les Rocheuses Canadiennes attendaient d’être remplis. Deux paires de piolets, 2 paires de crampons, raquettes, casque, 2 paires de bottines, vêtements chauds, …. Dur dur de trouver assez de place et de respecter le poids. Décidemment, il est plus facile de partir à Majorque faire du deep water solo que de partir faire du dry et du mixte au Canada…

Enfin, mes sacs sont bouclés. Il était temps car le train m’attend. Si je pars lundi à la première heure au Canada, un autre rendez-vous important m’attend : le Bleau Open 2008. Samedi matin, me voici donc dans le train pour Bruxelles. Arrivée vers 15h et quelques dernières courses sont au programme. Il me manque des chaufferettes pour les pieds. Il faut dire que depuis que je me suis gelé les orteils en avril 2007, je me dois d’être prudente !

Dimanche arrive enfin, direction Bleau pour Morgane et moi-même. Je constate qu’il m’est plus facile d’arriver à Annot ou à Fontainebleau qu’à Bleau à Gand. Mon sens de l’orientation laisse à désirer … mais l’attraction de Bleau est plus forte que tout. Sans doute la compet que je préfère en Belgique : comme toujours une excellente ambiance, des blocs intéressants (très différents de ce que je trouve dans les salles que je fréquente en France)… Par contre, j’étais cassée pour le no foot et puis, à ce petit jeu, Morgane est plus forte .La compet finie, il me restait à rentrer à Namur, peut-être la chose la plus difficile de la journée à cause de la neige. Il faut dire qu’en Belgique, dès qu’il y a un peu de neige, tout est paralysé. (Galerie sur Belclimb)

Mon départ au Canada approche et je règle les derniers détails : une tente prêtée en dernière minute (merci Olivier de Black Diamond), une voiture de location à réserver en catastrophe, …bref tout ce qui fait l’aventure d’un trip de grimpe.
Lundi matin, 5h, le réveil sonne. Un long voyage m’attend : Bruxelles-Namur en voiture, Bruxelles – Aéroport Paris en TGV, Paris-Toronto et Toronto-Calgary en avion, Calgary-Banff en voiture de location avant de voir notre petit groupe réuni : Jean-François Mercier, Boris Bihler, Etienne Grillot, moi-même et un autre grimpeur dont je ferai la connaissance sur place.

Une aventure commence – La suite à mon retour vers le 10 décembre.