Haa, l’artif, l’artif..

[lang_fr]Quand je vous dis « Verdon », vous pensez tout de suite à ces grandes voies majeures et ces classiques! Ula, la demande, l’estamporannée, les enragés, la fête des nerfs, etc. Et bien pas forcément, nous, l’équipe GEAN ,  nous sommes donc retrouvés à la paroi rouge, secteur Castapiagne, un terrain de jeu idéal pour « artifer »… Une semaine à toucher le caillou, à « bricoler » sans jamais « grimper à mains nues » comme diraient certains, c’était dur…surtout avec la fameuse colonnette « tom et Je ris » qui nous a nargué pendant tout le séjour ![/lang_fr]Quand je vous dis « Verdon », vous pensez tout de suite à ces grandes voies majeures et ces classiques! Ula, la demande, l’estamporannée, les enragés, la fête des nerfs, etc. Et bien pas forcément, nous, l’équipe GEAN ,  nous sommes donc retrouvés à la paroi rouge, secteur Castapiagne, un terrain de jeu idéal pour « artifer »… Une semaine à toucher le caillou, à « bricoler » sans jamais « grimper à mains nues » comme diraient certains, c’était dur…surtout avec la fameuse colonnette « tom et Je ris » qui nous a nargué pendant tout le séjour ![lang_fr]

Friends, coinceurs, pitons, coins de bois, plombs, étriers, crochets goutte d’eau, fifi, marteau, jumar…Voilà en gros tout le matos nécessaire pour pouvoir gravir une paroi sans que ce soit possible de libérer. Ce qui fera un bon gros sac bien lourd !

Le menu du stage : Bivouac sur portaledge, hissage des sacs, remontée sur corde et bien sûr se mettre terreur sur quelques crochets, friends ou plomb…

Le temps passe très lentement lorsqu’on se trouve en train d’assurer sur son escarpolette, entre 2h minimum et ça peut aller jusqu’ à 4-5 heures d’attente. Personne impatiente, s’abstenir !

Alors un peu de musique, ça fait passer le temps. Un petit pipi de temps en temps, les fesses en l’air avec les gars qui regardent d’un air perplexe… Si vous sentez des gouttes, ce n’est pas parce qu’il pleut, regardez au dessus de vous simplement.

A l’inverse quand on se trouve dans l’autre rôle, ce n’est pas la même chose ! On ne voit pas le temps passer, on est dans son monde, on ne pense même plus qu’on est à « x »m du sol. On est là et, il faut trouver le moyen d’atteindre son but, le sommet de la paroi. Peu importe ce qu’on fait et ce qu’on trouve comme solution : pitonnage, crochet, coinceurs, on grimpe si c’est possible même si c’est pour faire 3 mètres !

Autre rôle pas très amusant, le déséquipement. On meurt de chaud car on avait laissé le pull car ça caillait au relais. Et surtout, on pète vite un câble car on n’arrive pas à enlever ce que l’autre a tapé de toutes ses forces pour se protéger comme il pouvait!

Par contre le portaledge, c’est très agréable pour assurer et surtout pour faire la sieste au soleil quand l’autre est en train de s’acharner sur un piton !

On a donc fait 2 belles voies sur le séjour. Alice et moi : Nagasaki(A2) et l’arrache couronne(A3).Bref une belle expérience intéressante dans lequel on a appris plein de nouvelles choses qui me serviront sans aucun doute pour mon voyage aux USA en septembre au Yosemite ![/lang_fr]

Friends, coinceurs, pitons, coins de bois, plombs, étriers, crochets goutte d’eau, fifi, marteau, jumar…Voilà en gros tout le matos nécessaire pour pouvoir gravir une paroi sans que ce soit possible de libérer. Ce qui fera un bon gros sac bien lourd !

Le menu du stage : Bivouac sur portaledge, hissage des sacs, remontée sur corde et bien sûr se mettre terreur sur quelques crochets, friends ou plomb…

Le temps passe très lentement lorsqu’on se trouve en train d’assurer sur son escarpolette, entre 2h minimum et ça peut aller jusqu’ à 4-5 heures d’attente. Personne impatiente, s’abstenir !

Alors un peu de musique, ça fait passer le temps. Un petit pipi de temps en temps, les fesses en l’air avec les gars qui regardent d’un air perplexe… Si vous sentez des gouttes, ce n’est pas parce qu’il pleut, regardez au dessus de vous simplement.

A l’inverse quand on se trouve dans l’autre rôle, ce n’est pas la même chose ! On ne voit pas le temps passer, on est dans son monde, on ne pense même plus qu’on est à « x »m du sol. On est là et, il faut trouver le moyen d’atteindre son but, le sommet de la paroi. Peu importe ce qu’on fait et ce qu’on trouve comme solution : pitonnage, crochet, coinceurs, on grimpe si c’est possible même si c’est pour faire 3 mètres !

Autre rôle pas très amusant, le déséquipement. On meurt de chaud car on avait laissé le pull car ça caillait au relais. Et surtout, on pète vite un câble car on n’arrive pas à enlever ce que l’autre a tapé de toutes ses forces pour se protéger comme il pouvait!

Par contre le portaledge, c’est très agréable pour assurer et surtout pour faire la sieste au soleil quand l’autre est en train de s’acharner sur un piton !

On a donc fait 2 belles voies sur le séjour. Alice et moi : Nagasaki(A2) et l’arrache couronne(A3).Bref une belle expérience intéressante dans lequel on a appris plein de nouvelles choses qui me serviront sans aucun doute pour mon voyage aux USA en septembre au Yosemite !

Une réponse sur “Haa, l’artif, l’artif..”

  1. Salut clochette,

    Un peu de nostalgie avec la castapiagne rouge! Ou tu avais bien faillit terminer en bouillie sous un énorme frigo décroché par Pierre qui testait son Friend !
    Et la pluie, le vent, la grèle qui fouettait nos casques ! Les cordes à l’horizontale tellement ça soufflait.

    Une de ces bonnes journées passées pendant le BE !

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